Les projets de territoire se font et se défont au gré des essais institutionnels, des encouragements européens, des jeux de langage et des envies alternatives. Derrière ces tendances, un mouvement complexe et des mots dont on peine à cerner les contours. derrière un désir de territoire, que se cache-t-il ? Comment se définirait-il ? Qui seraient ceux qui le font ?
A travers le micro, laisser l’autre parler, de là où il est. Il est ailleurs. Depuis sa ferme, son désir de festival, depuis son rôle d’élu ou son envie de projet collectif, depuis son rythme de viticulteur, de technicien, de porteur de projet. Comprendre le projet de chacun et imaginer comme il résonne à travers ceux des autres. Le son comme moyen d’enquêter, de revenir de ses a priori, de poursuivre ses intuitions.
En juin 2017, les élèves de 4A de l’Ecole de la Nature et du paysage de Blois ont arpenté le territoire à la rencontre de ceux qui le font, de ceux qui en parlent, de ceux qui organisent des réseaux de coopération et d’échange. Une enquête sur le paysage local avec un micro, voici venir une de leurs créations sonores.

Le Collectif des Métairies nous invite dans une initiative locale blésoise de réinvention d’une agriculture en réseau dans un tissu urbain ancien.
Les membres de ce collectif nous exposent leur philosophie. Leur démarche de projet associe les acteurs du territoire dans une réflexion commune autour du concept « d’éducation populaire », d’un mode de production autonome et résilient, de la valorisation des circuits-courts et de communication. On y entend les voix de Thomas, Bruno, Arthur, Anne-Lise pour le collectif, mais également celles de Cédric, membre du Hangar et d’Anthony Maubert, chef cuisinier du restaurant Assa.
Une création sonore réalisée par Florian Terranova, Manon Frebet et Laura Weil dans le cadre d’un atelier de Lolita Voisin à l’Ecole de la Nature du Paysage de Blois en juin 2017, INSA Centre Val de Loire.